Le
Monde Discipliné du BDSM
C'est là que beaucoup de relations B&D tombent en ruine.
Punitions trop sévères pour des fautes mineures, ignorance des bonnes actions et oubli manifeste de fautes conduisent la rupture de la relation. Si un Dominant ne punit pas des fautes majeures, ou ignore les bonnes actions de son soumis, les conventions acceptées dans le cadre de la relation sont rompues. C'est là que le Dominant montre son vrai visage.
Il ne doit pas se contenter de contrôler son soumis, mais il doit aussi se contrôler lui même.
Au début de la relation B&D, la tendance est forte de se mettre d'accord sur une longue liste d'actions correctes et incorrectes.
Mais si le Dominant ne se rappelle pas de toutes, le soumis est " trompée", dans les faits, perd le respect pour lui et son pouvoir. Il est plus judicieux de commencer avec quelques règles, et avec le temps, de les étendre au fur et mesure de l'évolution de la relation.
La surenchère de la punition est également néfaste. Si le Dominant est cruel ou vicieux, le soumis se contentera de faire ce qui est nécessaire pour s'éviter les punitions.
Avec le temps, il perdra le désir de plaire au Dominant. Celui-ci se rendra un jour compte que son emprise n'est que de façade et qu'il a perdu le contrôle sur son soumis.
La punition est un outil pour corriger les manques de son soumis.
Il ne doit jamais intervenir sous le coup de la colère.
Ce point est fondamental. En punissant sous le coup de la colère, des blessures peuvent apparaître, les limites ne plus exister, les mots clés ignorés.
Cette situation est très dangereuse. Le Dominant qui sévit sous le coup de la colère est dans une zone d'abus. En B&D, le Dominant se soucie des sensations de son soumis.
Il est très difficile de prendre le recul nécessaire quand on est en colère. La souffrance n'est pas le but de la relation B&D.
Il peut simplement être un outil supplémentaire à la disposition du Dominant pour garantir le respect des règles.
Les punitions n'impliquent pas forcément la souffrance. Restriction de mouvement, humiliation, mots crus, ou un simple regard peuvent punir un soumis.
Des privilèges peuvent être révoqués, comme par exemple s'asseoir sur les chaises ou être contrainte par le Dominant à dormir par terre, au pied du lit.
Il existe plein de manières de punir un soumis. Gardez les manières sévères pour les infractions majeures.
Si vous battez un chien tous les jours, vous n'obtiendrez rien d'autre qu'un chien en colère et incontrôlable. Il en est de même pour un soumis et un soumis en colère est bien plus imprévisible qu'un chien.
La punition doit toujours être suivie d'une récompense lorsque le soumis a rectifié la situation. Le soumis doit être autorisée à corriger sa faute, qui doit ensuite être oubliée.
Les récompenses montrent à son soumis que le Dominant est content. Il sont des éléments tangibles montrant l'amour et l'attention du Dominant pour son soumis à l'occasion d'actions positives.
C'est là qu'apparaît le vrai pouvoir du Dominant. La récompense peut prendre des formes diverses, un baiser, une caresse, des fleurs, une petite lettre, ou une longue soirée tendre à faire l'amour.
Les récompenses montrent à son soumis que son Dominant pense à lui et qu'il s'intéresse à son bien être. Lui confirme son propre comportement et le renforce. C'est ainsi que le Dominant crée la volonté de lui plaire.
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